Artisans
Les techniques associées à la réalisation et à la finalisation d’un bronze s’avèrent diverses. Et chacune d’elles nécessite des décennies, voire des générations, de pratique et de transmission d’un savoir-faire et d’une approche esthétique.
Avant de s’exposer à l’examen du sculpteur, puis enfin au public et aux critiques, l’œuvre d’art vit une métamorphose : en passant entre les mains habiles d’artisans d’art, un modèle en argile ou en plâtre devient un bronze grâce à des compétences ancestrales développées depuis 5000 ans.
Gudmar Olovson tenait ces artisans passionnés en grande estime. Avec chacun d’eux, il a partagé à chaque fois, tant en France qu’en Suède, des moments inoubliables au cours de la réalisation de centaines de bronzes.
Devenu un ami proche, quasiment un membre de la famille Olovson, Georges Bigel mérite toute notre attention. Apprenti dans un atelier de sculpteur jusqu’à son enrôlement dans l’armée, il apprit à utiliser un pantographe à volume, machine créée par Achille Collas. Capturé dès 1940, il travailla en tant que prisonnier de guerre dans l’atelier d’Arno Breker. Après l’armistice, il s’installa à Montparnasse où il rencontrera Gudmar au début des années soixante et introduira le jeune Suédois dans le milieu des artisans d’art. Leur amitié dura jusqu’à la fin de leur vie. Georges travailla, ses 20 dernières années, rue Saint-Charles dans l’atelier de Gudmar, mais aussi pour d’autres sculpteurs. Il partageait ses journées essentiellement entre l’atelier de Gudmar et le quartier où tous deux vivaient. Georges Bigel fut décoré « Meilleur Ouvrier de France ».
Gudmar a réalisé un portrait puissant de son ami Georges Bigel (lien)
Liens concernant l’artisanat d’art:
Fonderie de Coubertin (FR+EN)
Wikipedia (EN)
Musée Rodin (FR+EN+ES)